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Rapport financier 2004
jeudi 14 avril 2005
Nous présentons ci-dessous la totalité des comptes d’Ayni pendant l’année 2004.
Nous avons essayé de donner les explications nécessaires pour les rendre compréhensibles par tout un chacun.
1. Le Bilan fin 2003
Le bilan est l’image de la « situation patrimoniale » d’une organisation à une date donnée, tout ce qu’elle possède (que ce soit des biens matériels ou de l’argent) qui compose son actif, et tout ce qu’elle doit (tel que les factures non encore payées ou ses dettes à plus long terme) qui compose son passif.
Le rapport financier 2003, a été approuvé par les membres d’Ayni suite à l’assemblée générale 2004.
Ainsi, on part du bilan d’Ayni au 31/12/2003 (tous les montants sont convertis en euros) :
Il est à noter que certaines lignes de ce bilan diffèrent de celui du rapport financier 2003. Ceci est dû à la varation des taux de change utilisés pour consolider la comptabilité (qui doivent rester constant tout au long d’une période d’exercice, en raison du système comptable utilisé). On prend les taux moyens réels observés au cours de l’année :
en 2003, les taux de change utilisés sont :
-
- 1,104 US$ (dollars étasuniens) pour 1 € (euro),
- 8,700 b$ (bolivianos) pour 1 €,
en 2004 ces mêmes taux de change deviennent, tout au long de l’année :
-
- 1,192 US$ pour 1 €,
- 9,549 b$ pour 1 €.
Le tableau suivant montre le rapprochement des deux bilans ligne par ligne :
- Rapprochement des bilans
- Rapprochement du bilan fin 2003 et début 2004 en ettant en évidence les changements de taux de change.
Ainsi, le bilan d’Ayni « perd » 614,80 € par simple effet des aléas (ou de la spéculation) sur les monnaies.
Rappelons que la totalité de la comptabilité est disponible là pour les membres d’Ayni (accès authentifié).
2. Le compte d’exploitation 2004
Contrairement au bilan qui donne une image à une date donnée, le compte d’exploitation reflète l’activité (en terme comptable les entrées, les sorties et les mouvements) pendant une période donnée (un « exercice »). Ici nous parlons de celle qui va du 1er janvier au 31 décembre 2004.
La totalité des opérations comptables d’Ayni (recettes, dépenses, virements et opérations de change) peut être consultée dans le Grand Livre Comptable. Une facture (ou autre justificatif) est disponible auprès d’Ayni Bolivie pour toutes les transactions qui portent un numéro de référence [1]. Celles-ci seront auditées par Ayni France.
Il est à noter qu’Ayni France a assuré la gestion comptable jusqu’en septembre 2004, date à laquelle Ayni Bolivie, en tant qu’ONG avec personnalité juridique en Bolivie a été créée. A partir de cette date, Ayni Bolivie commence à tenir sa propre comptabilité.
Un peu plus lisible, on pourra plutôt se reporter au Compte d’Exploitation pour l’exercice 2004, qui consolide toutes les opérations par catégories et par date.
Afin d’illustrer tout ceci, on peut construire quelques graphiques.
3. Les dépenses 2004
D’abord la manière dont Ayni a dépensé son argent en 2004 :
Voici une autre représentation des mêmes données, probablement plus parlante [2] :
le premier poste de dépenses concerne les investissements [3] dans les fonds bibliographiques des bibliothèques et du bibliobus. Il s’agit en particulier de la fin de l’exécution de la donation de l’UNESCO.
Viennent ensuite les coûts d’assurance et de sécurité sociale du volontaire [4]. Il est à noter que ce montant est en réalité plus élevé, mais, dans le cadre du contrat de volontaire porté par La Guilde Européenne du Raid que nous avons, une partie est assumée par le Ministère des Affaires Etrangères.
le troisième poste est la création de matériels pédagogiques pour le projet de santé, financée par Ayni Belgique.
le quatrième est l’investissement en mobilier pour les bibliothèques et le bibliobus,
cinquième poste, nouveau cette année, le loyer du siège d’Ayni qui sert aussi de logement pour les bénévoles qui se rendent à Sucre,
le reste, soit un peu plus du quart des dépenses, inclut les rémunérations et honoraires du personnel bolivien à temps partiel, les autres activités d’Ayni en Bolivie et les frais de fonctionnement.
Enfin, voici les mêmes dépenses réparties d’une autre manière, par projet :
le projet d’éducation populaire qui met en oeuvre les bibliothèques de quartier et le bibliobus,
le projet d’éducation à la santé,
et tous les frais annexes : financement du volontaire, assurance et protection sociale, administratif.
4. Les recettes 2004
Pour financer tout ceci, Ayni dépend de plusieurs donateurs, institutionnels et privés. Voici la répartition des revenus d’Ayni en 2004 :
Les faibles revenus d’Ayni en 2004 sont un peu alarmants.
depuis 2003, les financements de la province d’Anvers à travrs Ayni Belgique sont comptabilisés ici,
La Pastorale de l’école Saint Dominique, à Neuilly, a continué de nous soutenir,
quelques donations personnelles [5].
Pour compléter le panorama des revenus, il convient au moins de mentionner tous ceux qui sont donnés « en nature » et qui ne sont pas comptabilisés ici : le billet entre l’Europe et la Bolivie, que Delphine s’est payée elle-même et ses frais de subsistance là bas, les centaines de pages d’impresssion que nous fait gracieusement Technologie Difusion, les envois pour lesquels on met tous nos timbres, les déplacements pour se réunir... sans compter ce que mettent de leur temps tous les volontaires.
5. Le bilan fin 2004
Tous ces fonds reçus, ces dépenses faites, avec entre deux des virements d’Europe en Bolivie, des retraits et des changes euro-dollar-bolivianos, voici le bilan fin 2004 :
Il est à noter que, comme en 2003, on a appliqué sur les fonds bibliographiques acquis avant 2004 une dépréciation et amortissement pour usure et perte de 15%.
6. La cohérence des comptes 2003
Les mêmes raisons qu’évoquées dans le rapport financier 2003, nous amènent à jongler un peu avec des outils comptables pas très perfectionnés pour vérifier nos équations comptables fonamentales.
Rappelons que les comptes sont consolidés dans MS Money, dont sont issus les bilans et graphiques ci-dessus [6].
Les « pertes et gains de change », calculés en sommant tous les virements entre comptes en différentes monnaies donnent un total de 99,42 € ainsi « perdus ».
On peut ainsi faire un rapprochement précis des deux bilans et et du compte d’exploitation :
On a un cent de différence, qui est dû aux arrondis de calcul.
[1] Il faut savoir qu’en Bolivie la plupart des petites dépenses se font de fait au marché, ou dans le secteur informel, où on ne délivre pas de reçu.
[2] Outre la représentation en « camembert » plutôt qu’en « barres », on a rassemblé dans la catégorie « autres » tous les montants inférieurs à 1% des dépenses totales.
[3] Ceux-ci apparaissent en « négatif » dans le premier graphique car il s’agit de « virements » qui se retrouvent ensuite investis en actifs.
[4] A savoir Delphine. Il est à noter que cette année elle n’a pas perçu d’indemnité de séjour, assumant elle-même ces dépenses et faisant par là une donation en nature à Ayni.
[5] Il est à noter que les chèques d’autres donations, reçus en 2004, n’ont été encaissés qu’en 2005 et apparaîtront dans cet exercice.
[6] Ce fichier de comptabilité consolidée est disponible là pour tous les membres d’Ayni. Pour vous authentifier, cliquez en haut à gauche sur « Login » et utilisez votre e-mail et le mot de passe. Si vous n’avez plus votre mot de passe vous pouvez en demander l’envoi.