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Petits conseils...

Extrait du second journal de la bibliothèque de Villa Armonia

mercredi 2 février 2005

Voici la dernière rubrique, celle des petits conseils ou astuces. Lisez-les et... appliquez-les !

La liberté s’exerce en participant, en s’engageant pour ceux que nous aimons. La liberté sans engagement n’existe pas.

Anonyme


L’homme libre n’est pas celui qui fait ce qu’il veut mais celui qui fait ce qu’il doit faire.

Anonyme


La libération des individus acquiert une signification profonde seulement lorsque se réalise la transformation de la société.

Paulo Freire


Nous oublions souvent que les personnes avec lesquelles nous devons travailler doivent également travailler avec nous.

E.Huch


Je me suis endormi et j’ai rêvé que la vie était une fête. Je me suis réveillé et j’ai vu que la vie était un service. J’ai rendu service et j’ai vu que la fête était dans le service.

Tagore


La croissance sans équité, sans communauté, sans voix, sans nature, ne fait pas grandir l’homme.

Paulo Freire

Messages

  • Vous dites :

    « L’homme libre n’est pas celui qui fait ce qu’il veut mais celui qui fait ce qu’il doit faire. »

    Je trouve que ce « conseil » peut tout de même porter à confusion, car qui donc est habilité à dire ce « qu’on doit faire » ? Justement, personne d’autre que lui même ne doit dicter à l’homme libre ce qu’il doit faire. Sinon, il n’est plus libre...

    Donc ce qu’il doit faire, c’est ce qu’il veut faire. Et à la seule condition qu’il ne porte pas préjudice à la liberté d’autrui...

  • Sur la liberté, la citation que je préfère est une phrase de José Gervasio Artigas, qui est devenue la devise de Montevideo :

    « Con Libertad, no ofendo ni temo. »

    que l’on peut traduire par : « Libre, je n’offense pas et je ne crains pas. »

    Un maxime plus connue qui dit quelque chose de similaire est : « la liberté des uns s’arrête ou celle des autres commence ». Mais je préfère la phrase d’Artigas, car elle parle de l’échange et du respect, plutôt que des limites et des frontières.

    On peut aussi réfléchir à ce qu’un mathématicien appellerait la contraposée de cette phrase : « Si je suis amené à offenser ou à craindre, alors je ne suis plus libre ».